Après le reconditionnement des ordinateurs pour des centres d hébergement enfants et personnes âgées avec le Conseil Departemental de Saône et Loire, nos équipiers et nos makers (Pierre Jean, Daniel avec la découpe Laser, Gilles, Bernard, Cesidio pour les imprimantes 3D et Yanis pour l’assemblage) se sont lancées dans la production de visières de protection.

400 seront mises gracieusement à disposition des personnels de santé, commerçants locaux, agents de collectivités, des écoles, du collège, la mission locale, pôle emploi… car nous avons obtenu une dotation de la région BFC pour les fournitures et du réseau des pharmaciens pour le transport.
 Pour tous renseignements, notre téléphone : 0385242276


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CES VISIERES SONT REMISES GRACIEUSEMENT. ELLES N’OCCULTENT PAS LES CONDITIONS PARTICULIERES SANITAIRES. A CHARGE DES UTILISATEURS DU RESPECT DE CELLES-CI

La visière de protection est une protection complémentaire au port d’un masque: la visière de protection protège des projections liquides et des gouttelettes, là où le masque protège des gouttelettes et micro-particules véhiculées dans l’air.
Par conséquent, la mention « Ne protège pas des pénétrations des aérosols par les voies aériennes supérieures » doit figurer dans la notice d’utilisation, pour clarifier la confusion entre le rôle des visières et des masques ;
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LA PRESSE EN PARLE :

Etienne BOIVIN (CLP) 01 mai 2020 à 16:56 Syntaxe Erreur va produire 400 visières en plexiglasAprès le reconditionnement d’ordinateurs destinés aux jeunes placés en foyer, l’association Syntaxe Erreur 2.0 poursuit dans son élan de solidarité avec la fabrication de visières en plexiglas, utile pour se protéger contre le coronavirus.« Dès la semaine prochaine (le 4 mai), nous lancerons cette production dans nos deux ateliers place de l’église et rue Danton par l’intermédiaire d’imprimantes 3D et de découpe laser » annonce le secrétaire Didier Degrange.Grâce à de nombreux dons, l’association sera en capacité de produire gratuitement près de 400 visières en moins de dix jours. « La Région Bourgogne Franche-Comté nous a fait part d’une aide financière destinée à l’achat de fournitures nécessaires à la fabrication ». Au niveau local, aussi, la mobilisation autour de ce projet ne fait pas défaut. « L’imprimerie Moderne et la mairie de Gueugnon nous ont livré des feuilles A4 transparentes, utilisées pour concevoir les visières ».

Pour les commerçants, les infirmiers…

L’opération à peine lancée, Syntaxe Erreur 2.0 doit déjà faire face à une forte demande. « Des commandes ont déjà été effectuées par des collèges, des commerçants, des infirmiers. Mais avec deux à trois bénévoles dans les ateliers, on ne pourra pas répondre à tout le monde. »

Comme le répète Didier Degrange, la visière en plexiglas ne remplace en aucun cas le port du masque. Il sert plutôt de protection supplémentaire contre le virus.

NOUVEL ARTICLE DU JOURNAL DE SAONE ET LOIRE

Syntaxe Erreur lance la fabrication de visières en plexiglasEtienne BOIVIN (CLP)08 mai 2020 à 13:05

Dans ses ateliers de fabrication numérique, l’association Syntaxe Erreur 2.0 a lancé une production de visières en plexiglas. Elles seront destinées principalement aux personnels les plus exposés au coronavirus.

Depuis le 4 mai l’association Syntaxe Erreur fabrique quotidiennement des visières en plexiglas à l’aide d’imprimantes 3D et de découpe laser. En trois jours, ce sont près de 100 visières qui ont été fabriquées dans les ateliers de la place de l’église et de la rue Danton. « Une trentaine est déjà livrée à des soignants et des écoles » annonçait le secrétaire Didier Degrange, ce jeudi.

L’initiative est rendue possible grâce au travail remarquable des bénévoles dans un environnement sécurisé. L’un d’eux, Bernard Vannini, est retraité de l’enseignement et passionné d’informatique. Il explique le fonctionnement de la confection d’une visière via une imprimante 3D : « dans un premier temps, on élabore la visière sous forme de croquis informatique à partir d’un logiciel. Ensuite nous devons transformer ce dessin dans un format qui puisse être interprété par l’imprimante 3D. Une fois la transformation faite, on appuie sur le bouton et on laisse faire la machine. Au bout d’une heure, on décolle le support de visière de l’imprimante et on le fixe ensuite à une feuille A4 transparente à l’aide d’une perforatrice. »

Une fois la fabrication terminée, Bernard prend soin de désinfecter minutieusement la visière afin de respecter le protocole sanitaire. Une méthode ingénieuse, simple et efficace contre le virus ne remplace toutefois pas le port du masque mais qui sert plutôt de « protection supplémentaire » répète Didier Degrange.

Syntaxe Erreur 2.0 serait en capacité de produire gratuitement près de 400 visières en plexiglas. Sans nouvelles subventions,