Nous recevons Monsieur Jérôme AYMARD Sous-préfet de Charolles et Monsieur Dominique LOTTE, Maire de Gueugnon, Président de la Communauté de Communes Entre Arroux Loire et Somme pour une visite de nos structures et présentation des projets en cours pour le développement du NUMÉRIQUE SOLIDAIRE sur le Territoire :

  ORDI3.0 Mise en place d’une filière régionale de gestion des DEEE (déchets électroniques- ordinateurs, portables, smartphones…) avec l embauche au 1er avril de Baptiste, chargé de l’animation et la création du nouveau réseau) avec le soutien  de la Préfecture de région Bourgogne Franche Comté,  de la Région BFC, l’Ademe

-AMI Fabrique de Territoire, dossier de candidature déposé pour être lieu ressource au niveau des Tiers lieux dans le Pays Charolais Brionnais

-NUMÉRIQUE INCLUSIF nous postulons pour le dossier de conseillers numériques et la mise en place des formations PIX avec l’Université de Bourgogne Franche Comté. Notre politique de recrutement des jeunes.

-NOUVEAUX LOCAUX, avec l extension de nos activités nous recherchons des pistes pour des locaux plus vastes et fonctionnels.

Visite constructive et fierté pour Syntaxe Erreur2.0 Gueugnon
Derniers mots de Monsieur le Sous-préfet… je vais revenir vous voir …

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MERCI AU JOURNAL DE SAONE ET LOIRE POUR LA BELLE COUVERTURE MEDIATIQUE

Le reconditionnement informatique va se déployer dans la grande région

Depuis 10 ans, l’association Syntaxe Erreur reconditionne du matériel informatique. D’ici 2023, elle devra tisser le réseau nécessaire au déploiement d’ateliers similaires à travers la région Bourgogne-Franche-Comté.

Noémi PREDAN  Le 01 avr. 2021 à 21:27

Dans les ateliers de Syntaxe Erreur, Place de l’église, trois bénévoles démantèlent des ordinateurs en fin de vie sous les yeux du sous-préfet Jérôme Aymard, en visite ce jeudi après-midi. Chaque composant est soigneusement trié. Sa destination : le réemploi ou les filières de recyclage. L’association Syntaxe Erreur s’est lancée dans cette activité environnementale il y a une dizaine d’années et peut reconditionner environ 500 appareils par an. L’intérêt de la démarche est telle qu’elle sera bientôt déployée à une tout autre échelle.

Un réseau qui reste à tisser

Lauréate d’un appel à projets régional, l’association gueugnonnaise doit désormais gérer un nouveau label, « Ordi 3.0 ». Celui-ci vise à développer le reconditionnement informatique à travers la région Bourgogne Franche-Comté. Pour mener à bien cette mission, Baptiste Gien a rejoint Syntaxe Erreur ce 1er   avril. À 24 ans, ce salarié originaire de La Chapelle-au-Mans devra créer un nouveau réseau de partenaires. « Ma mission est de prospecter, en promouvant notre association. » Dans un premier temps, il devra dénicher des entreprises désireuses de céder du matériel jugé obsolète. Baptiste est confiant : « En termes d’image, les entreprises aiment mettre en avant leur responsabilité sociétale. Elles communiquent beaucoup là-dessus. » Surtout, il faudra trouver les structures susceptibles de réaliser ce reconditionnement. « Si les lycées nous donnent 2 000 ordinateurs, la tâche n’est plus du tout la même, observe le secrétaire, Didier Degrange. D’où l’intérêt de constituer un réseau. » Dans le Doubs, des ateliers d’insertion ont vu le jour afin d’assurer cette mission. D’autres options sont à étudier, pourquoi pas auprès d’Établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Le chantier est immense : Baptiste Gien a deux ans devant lui pour disséminer l’expérience gueugnonnaise sur tout le territoire régional.

Gueugnon – Un nouveau bâtiment en projet

Répartis entre la Place de l’église et l’ancienne école Jean-Macé, les locaux ne répondent plus aux besoins grandissants de l’association Syntaxe Erreur. Si celle-ci héritera d’un nouvel espace dans le cadre de la réhabilitation de l’ancienne Coop, un autre projet immobilier germe. Les plans d’un nouveau bâtiment ont été dessinés. L’infrastructure abriterait les trois autres branches d’activités : le reconditionnement informatique, le repair café et les formations. Où ça, quand ça ? Le dossier n’en est qu’à l’état d’ébauche. Pour des questions de financement, l’association pourrait néanmoins être la porteuse d’un projet essentiel à sa croissance.